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Chaque réveillon de Nouvel An, le Président Alassane Ouattara présente un bilan des actions gouvernementales et annonce les perspectives pour l’année à venir. Lors de son discours du 31 décembre, il a souligné les progrès réalisés et les priorités fixées pour 2025, mettant en avant l’impact des réformes dans des secteurs stratégiques.


Depuis 2011, la Côte d’Ivoire a triplé ses établissements secondaires, passant de 294 à 902. En 2025, 15 lycées pour jeunes filles et une centaine de collèges de proximité seront construits pour répondre aux besoins croissants. Dans l’enseignement supérieur, le pays se prépare à inaugurer une 10e université à Odienné, après les projets déjà avancés de San-Pedro et Bondoukou. La réhabilitation des cités universitaires et l’ouverture de nouveaux centres de formation professionnelle visent à renforcer l’accès à une éducation de qualité et à améliorer l’employabilité des jeunes.


Santé : Une couverture améliorée et des infrastructures renforcées

Grâce à la Couverture Maladie Universelle (CMU), 16 millions d’Ivoiriens ont aujourd’hui accès à des soins de santé. À cela s’ajoutent des efforts dans les infrastructures : 9 nouveaux hôpitaux généraux, 4 centres hospitaliers régionaux, le CHU d’Abobo et l’Institut de Cardiologie de Bouaké seront opérationnels en 2025. Ces investissements permettront à 80 % de la population d’être située à moins de 5 km d’un centre de santé.

Le programme « Électricité pour tous » a permis de couvrir 94 % des localités ivoiriennes, avec pour objectif d’atteindre 100 % d’ici 2025. Parallèlement, le projet « Eau pour tous » cible 600 localités, avec des efforts concentrés sur le Grand Abidjan et les villes de l’intérieur, pour garantir l’accès à l’eau potable.

Les programmes sociaux continueront de s’étendre, avec une augmentation du nombre de bénéficiaires des filets sociaux, passant de 270 000 à 300 000 personnes en 2025. Une attention particulière sera accordée aux familles déguerpies d’Abidjan. Dans le secteur agricole, l’augmentation des prix bord-champ du cacao à 1 800 FCFA, un record, et la couverture santé gratuite pour les producteurs de café et de cacao dès 2025 marquent des avancées notables.

Avec une croissance de 6,1% en 2024, la CI prévoit atteindre 7% en 2025, tout en maintenant sa dette publique à 56 % du PIB, en dessous du seuil communautaire de 70 % fixé par l’UEMOA.
Les découvertes récentes en pétrole, gaz et or renforcent la position du pays comme futur leader sous-régional en énergie. D’ici 2030, les énergies renouvelables devraient représenter 45 % du mix énergétique.


Le Président a annoncé la construction en 2025 d’une cité de recherche technologique, destinée à soutenir les startups et à favoriser l’innovation, créant ainsi de nouvelles opportunités d’emploi pour les jeunes.

Le discours présidentiel fixe un cap clair pour 2025, avec des priorités axées sur l’éducation, la santé, l’infrastructure et l’économie. Ces efforts témoignent d’une volonté de construire un avenir inclusif et prospère pour la Côte d’Ivoire.

Un Discours Axé sur le Développement et l’Équité.

Dans son discours de Nouvel An 2025, le Président Mamadi Doumbouya a présenté une vision claire et ambitieuse pour le développement de la Guinée. Il a mis en avant des mesures concrètes destinées à améliorer la qualité de vie des Guinéens, à renforcer la justice sociale et à répondre aux attentes populaires.

Le Président a réaffirmé son engagement dans la lutte contre la corruption, pierre angulaire de son mandat. Il a insisté sur l’importance de garantir à chaque citoyen un accès équitable à ses droits fondamentaux. Dans cette optique, une couverture maladie universelle a été annoncée pour les agents de l’État et les retraités, afin de leur permettre d’accéder à des soins de qualité, indépendamment de leur lieu de résidence.

Pour améliorer les conditions de vie des Guinéens, plusieurs initiatives ont été dévoilées :
Valorisation des bourses d’études et aides financières pour les apprenants, afin d’assurer une éducation accessible et de qualité.
Digitalisation de la fonction publique via le projet FUGAS, visant une gestion efficiente des 20 000 fonctionnaires qualifiés, tout en assainissant le fichier des agents publics.
Création de 33 000 emplois dans les régions, notamment le long des corridors de développement, accompagnée de projets sociaux pour renforcer l’impact local. Le Président a souligné l’importance des investissements dans
La construction de plus de 1 000 km de routes, ponts et échangeurs pour améliorer la mobilité et désenclaver les zones rurales, le déploiement de la fibre optique à travers le pays pour développer l’économie numérique et favoriser l’émergence de startups technologiques locales, l’industrialisation et les pratiques agricoles durables, avec l’objectif de garantir la sécurité alimentaire et de positionner la Guinée comme un acteur majeur de l’économie verte.

Le gouvernement a mis l’accent sur :
– Le développement de l’éducation des filles, considéré comme une priorité nationale.
– Le soutien aux PME et jeunes entrepreneurs, en reconnaissant leur rôle clé dans l’innovation et la croissance économique. Des investissements dans le secteur de la santé, incluant la construction de nouveaux hôpitaux et centres de diagnostic, pour un accès équitable aux soins à travers le pays.

Pour les fonctionnaires, le Président a annoncé :
– Une augmentation des salaires de 35 % au cours des deux dernières années, avec une nouvelle hausse prévue en 2025.
– L’attribution de primes de fonction et des avancements de carrière pour les contractuels, dans le but d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.

Le discours du Président Mamadi Doumbouya reflète une ambition claire de transformer la Guinée en une nation prospère, équitable et durable. Cependant, la réussite de ces réformes dépendra de leur mise en œuvre effective et de la capacité du gouvernement à répondre aux attentes populaires, notamment en matière de réduction du coût de la vie, de création d’emplois et de lutte contre la corruption. Avec ces initiatives, la Guinée s’engage sur la voie d’une transformation économique et sociale durable, où chaque citoyen pourra bénéficier des fruits du développement.

Le mardi 24 janvier 2023, le Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal a lancé le processus de formulation du Plan National de Développement (PND) et de son Plan d’Actions Prioritaires (PAP) 2024-2028. Ce cadre stratégique marque un tournant décisif pour le pays, en définissant des priorités économiques et sociales inclusives et tournées vers l’avenir.

Lors de son discours de Nouvel An, le Président Bassirou Diomaye Faye a détaillé plusieurs réformes clés pour renforcer la souveraineté nationale, améliorer les conditions de vie des Sénégalais et garantir une croissance inclusive.


1. Participation citoyenne et gouvernance transparente

L’une des initiatives phares annoncées est le lancement, au troisième trimestre 2024, d’une plateforme numérique innovante. Cette plateforme permettra aux citoyens, y compris ceux de la diaspora, de candidater à des postes publics ou de proposer des projets d’investissement. Ce projet vise à renforcer la transparence, l’inclusion et la participation citoyenne dans la gouvernance nationale.


2. Soutien économique et amélioration du pouvoir d’achat

Face à la hausse des prix des produits de première nécessité, le gouvernement a mis en place des mesures immédiates :
– Régulation des prix, grâce à des dialogues avec importateurs et grossistes ;
– Soutien renforcé aux producteurs locaux pour stimuler l’économie nationale ;
– Réduction significative des tarifs de l’électricité, bénéficiant à plus d’un million de Sénégalais, soulageant ainsi les ménages et les entreprises locales.

Ces actions traduisent une volonté ferme de protéger le pouvoir d’achat des populations tout en favorisant la croissance des petites et moyennes entreprises (PME), essentielles au tissu économique sénégalais.


3. Défense nationale et autonomie stratégique

Dans un contexte mondial de sécurité incertain, le Sénégal a pris une décision majeure : mettre fin à la présence militaire étrangère sur son territoire d’ici 2025. Cette réforme vise à renforcer l’autonomie du pays en matière de défense, tout en garantissant une sécurité nationale maîtrisée et adaptée aux défis actuels.

Les réformes annoncées par le Président Bassirou Diomaye Faye témoignent de l’engagement du Sénégal à bâtir un avenir souverain, inclusif et durable. En misant sur la participation citoyenne, la transparence dans la gestion des ressources naturelles et le soutien aux entreprises locales, le pays trace une voie prometteuse vers une croissance partagée.

Le Sénégal se positionne ainsi comme un acteur clé du développement en Afrique de l’Ouest, avec une ambition claire : redistribuer équitablement les richesses et offrir à ses citoyens un avenir meilleur et plus juste.

En 2024, le gouvernement togolais, sous la direction du Président Faure Gnassingbé, a intensifié ses efforts pour améliorer les conditions de vie des citoyens, en particulier dans les zones rurales. Des initiatives ambitieuses ont été mises en œuvre pour garantir la sécurité alimentaire, moderniser les infrastructures et offrir un accès équitable aux services essentiels.


Agriculture : Vers une souveraineté alimentaire durable

Le secteur agricole a bénéficié d’investissements significatifs, avec plus de 10 milliards de FCFA mobilisés pour soutenir 149 000 producteurs à travers différents mécanismes d’aide. Parmi les mesures phares :
17,1 milliards de FCFA de subventions pour l’achat d’engrais ;
– Le déploiement de 400 tracteurs agricoles ;
– La distribution de 3 500 kits d’irrigation.

Ces actions traduisent la volonté ferme du gouvernement d’assurer la souveraineté alimentaire et de permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail. De plus, un programme ambitieux de construction de 21 ponts modulaires en acier et béton a été lancé, visant à désenclaver les zones rurales et à dynamiser l’économie locale.


Eau et infrastructures rurales : Des progrès notables

En 2024, plus de 300 ouvrages hydrauliques ont été construits, portant le total à 3 000 ouvrages depuis 2020, permettant à un plus grand nombre de Togolais d’accéder à l’eau potable. Parallèlement, environ 1 000 km de pistes rurales ont été ouverts ou réhabilités chaque année depuis 2020, facilitant l’accès des agriculteurs aux marchés et renforçant les échanges économiques dans les zones rurales.


Santé : Lancement de l’Assurance Maladie Universelle

En janvier 2024, le gouvernement a introduit l’Assurance Maladie Universelle (AMU), une réforme majeure visant à garantir un accès équitable à des soins de qualité. Cette initiative cible en priorité les travailleurs du secteur informel et les populations rurales, assurant ainsi une couverture de santé pour tous.


Mesures sociales : Alléger le coût de la vie

Face à la hausse du coût de la vie, le gouvernement a pris des mesures concrètes pour protéger le pouvoir d’achat des ménages, notamment :
– Une baisse des coûts de transport ;
– Un contrôle des prix des produits de première nécessité, grâce à un dialogue renforcé avec les importateurs et les grossistes ;
– Une réduction des tarifs d’électricité, dont ont bénéficié plus d’un million de Togolais.

Ces initiatives illustrent une politique sociale inclusive et un engagement à améliorer les conditions de vie des populations, en particulier les plus vulnérables.


Une vision de transformation et de résilience

Les actions entreprises en 2024 démontrent l’engagement du gouvernement togolais à bâtir un avenir inclusif et durable. En multipliant les investissements stratégiques et les actions concrètes, le Togo s’affirme comme un pays résilient, prêt à relever les défis économiques et sociaux tout en améliorant le quotidien de ses citoyens.

Dans un discours prononcé devant les parlementaires le 20 décembre 2024, le Président Patrice Talon a fait le bilan de l’année écoulée et présenté les grandes orientations pour 2025. L’allocution a mis en lumière les accomplissements majeurs de 2024 ainsi que les projets stratégiques pour accélérer le développement du Bénin.

Le gouvernement a réalisé des progrès notables dans la fourniture d’eau potable, portant le taux de couverture de 42 % en 2016 à 80 % fin 2024. Toutefois, l’énergie reste un défi majeur, avec une demande croissante qui dépasse les prévisions. Des investissements supplémentaires sont prévus pour atteindre l’autosuffisance énergétique d’ici 2026.


Infrastructures : Modernisation et accessibilité

Plusieurs projets structurants sont en cours :
– Construction de la Cité Ministérielle, de la Cité Administrative d’Abomey-Calavi et des Cités Départementales pour améliorer l’administration publique.
– Aménagement de routes et marchés aux normes internationales, renforçant la connectivité et les activités commerciales.
– Classement du Bénin 5ᵉ en Afrique en 2024 pour la qualité de son réseau routier, selon le Forum Économique Mondial.

La fin des travaux des centres hospitaliers d’Abomey-Calavi et de Savè augmentera l’accès des populations à des soins médicaux optimaux. Le système éducatif béninois évolue avec des investissements massifs dans l’enseignement technique et la formation professionnelle :
– Construction prévue de 30 lycées techniques agricoles et *8 écoles de métiers, avec un budget de *440 milliards de FCFA.
– Ouverture prochaine de 6 lycées scientifiques et 2 écoles normales, pour mieux répondre aux besoins des secteurs stratégiques.

Le Président Talon a salué la transparence budgétaire du pays, qui a valu au Bénin une amélioration de sa note auprès des agences de notation financière internationales.

Avec ces initiatives, le gouvernement béninois continue de poser les bases d’un développement inclusif et durable, consolidant sa position parmi les économies émergentes du continent.