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Internationale

Le 20 janvier 2025, Donald Trump a prêté serment pour un second mandat à la Maison-Blanche, confirmant son retour au pouvoir après un premier mandat marqué par des décisions controversées.

Dès son premier jour, le président Trump a signé pas moins de 75 décrets, couvrant des domaines stratégiques tels que la sécurité nationale, le commerce international et l’immigration. Une entrée en fonction « tambour battant » qui suscite à la fois admiration et inquiétude aux États-Unis et à l’international.

Les premières actions du président Trump reflètent son engagement à concrétiser rapidement les promesses de campagne. Parmi les décrets, plusieurs concernent la politique étrangère des États-Unis. Il a notamment réimposé des sanctions économiques sévères contre l’Iran et renforcé les restrictions sur les échanges commerciaux avec la Chine ; décidé de réduire drastiquement le financement américain pour certaines agences des Nations unies, jugeant leurs actions contraires aux intérêts américains ; annoncé un plan de retrait accéléré des troupes américaines présentes en Irak et en Syrie ; rétabli certaines mesures protectionnistes en augmentant les droits de douane sur des produits européens et asiatiques, dans le but affiché, de défendre l’Amérique d’abord.

D’un point de vue interne, ces décisions s’accompagnent de nouvelles mesures pour renforcer la surveillance à la frontière avec le Mexique et réactiver des projets controversés, comme la construction du mur frontalier.

DES IMPACTS MAJEURS SUR LA POLITIQUE ETRANGERE

Ces décisions, bien que destinées à consolider la souveraineté des États-Unis, risquent d’avoir des répercussions significatives sur l’échiquier mondial. A l’évidence, les décrets signés par Trump envoient un message clair : l’Amérique cherche à se désengager de certains accords multilatéraux pour imposer sa vision unilatérale des rapports de force. Cela pourrait exacerber les tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient et en Asie.

Le retrait accéléré des troupes en Irak et en Syrie, par exemple, pourrait laisser un vide stratégique susceptible d’être exploité par des groupes terroristes ou des puissances régionales telles que la Russie et l’Iran. Par ailleurs, le renforcement des sanctions contre l’Iran et la Chine risque d’approfondir les divisions déjà existantes entre ces nations et leurs partenaires occidentaux. Dans cette dynamique géopolitique, Trump semble jouer la carte de la pression maximale pour obtenir des concessions sur plusieurs fronts. Toutefois, cette stratégie comporte des risques importants : elle pourrait entraîner une escalade des conflits commerciaux et une instabilité accrue dans des régions sensibles.

DES REACTIONS MITIGEES SUR LA SCENE INTERNATIONALE

La communauté internationale observe avec attention cette offensive politique. L’Union européenne a exprimé ses préoccupations face à la montée des tensions commerciales, tandis que les dirigeants chinois dénoncent des mesures qu’ils qualifient de provocations inutiles. Dans le monde arabe, le retrait américain est perçu par certains comme un abandon stratégique, susceptible de bouleverser l’équilibre fragile de la région.

À l’intérieur des États-Unis, les avis sont tout aussi partagés. Si ses partisans saluent son dynamisme et sa volonté de remettre les intérêts américains au centre des priorités, ses opposants critiquent une gouvernance qu’ils jugent autoritaire et précipitée.

Ce début de mandat de Donald Trump marque un tournant décisif dans la politique étrangère américaine. Les conséquences des décrets signés seront observées de près dans les mois à venir, car elles détermineront les relations entre les États-Unis et le reste du monde. Pour l’instant, l’administration Trump semble privilégier une posture de confrontation, quitte à provoquer des ruptures avec ses alliés traditionnels et ses adversaires.

Certaines de ses décisions, notamment la fin du droit du sol, qui garantit la nationalité américaine à tous les enfants nés aux Etats-Unis, a déjà été attaquée par des Etats devant les juridictions compétentes en raison de son inviolabilité. Mais, le milliardaire, a prévu de mener la bataille juridique jusqu’au bout.

La Société Financière Internationale (IFC), Fipar-Holding et CDG Invest Growth ont annoncé un investissement dans Retail Holding, un acteur clé de la distribution alimentaire au Maroc. Cet investissement a pour objectif d’améliorer l’accès des consommateurs au Maroc et en Côte d’Ivoire à des produits alimentaires de qualité à des prix abordables. Ensemble, ils détiennent 21,5 % du capital de l’entreprise, aux côtés de Best Financière et Sanam Group, pour soutenir son expansion dans les régions peu desservies, créer des emplois et renforcer les chaînes d’approvisionnement locales.

L’IFC offre également des services de conseil en matière de pratiques environnementales et sociales, en mettant l’accent sur la promotion des carrières féminines. Un financement de plus de 9 milliards de francs CFA (15 millions de dollars) est destiné à soutenir l’expansion en Côte d’Ivoire.

partageant une mission commune : soutenir le développement économique en apportant des financements stratégiques pour encourager la croissance du secteur privé et promouvoir des projets durables,les dirigeants de Retail Holding, Fipar-Holding, CDG Invest Growth et IFC ont réaffirmé leur engagement à soutenir cette croissance, en soulignant l’importance de l’accès à des produits essentiels à des prix compétitifs et le rôle du secteur privé dans l’amélioration de la sécurité alimentaire.

Cet investissement dans Retail Holding en Côte d’Ivoire aura de nombreux impacts positifs. Il facilitera l’accès à des produits alimentaires de qualité à des prix abordables, renforçant ainsi la sécurité alimentaire. L’expansion de l’entreprise générera de nouveaux emplois dans les secteurs de la distribution et de la logistique, tout en soutenant les fournisseurs locaux et en améliorant l’efficacité des chaînes d’approvis

En parallèle, l’IFC soutient la promotion des carrières féminines, favorisant ainsi une plus grande égalité sur le marché du travail. Cet investissement contribuera également à dynamiser le commerce, à moderniser les infrastructures de distribution, et à améliorer les pratiques commerciales, avec des retombées positives sur la croissance économique et les bénéfices sociaux.

Pour maximiser les bénéfices de cet investissement, il serait essentiel pour la Côte d’Ivoire de prendre certaines mesures stratégiques. Parmi elles, le soutien aux PME locales via des formations et un meilleur accès au financement, ainsi que l’encouragement à la digitalisation et au développement de l’e-commerce. Un cadre réglementaire favorable, avec des politiques fiscales attractives, la promotion de la formation professionnelle et de l’égalité des genres, ainsi que des partenariats public-privé (PPP) pour les projets de distribution, serait également nécessaire pour optimiser les avantages économiques et sociaux de cet investissement.